4, le chiffre, est le point de départ de cette création. 4 c’est carré, c’est cadré. On pourrait même se dire que 4 c’est convenu… Sauf si c’est Philipe Lafeuille qui est aux manettes. Après Tutu et Car/men, le célèbre chorégraphe apporte son énergie piquante, son espièglerie, sa joyeuse exigence à cet exercice de style particulièrement réussi. Il réunit des interprètes (4 forcément) aux parcours différents qu’il met en scène dans des tableaux où la fantaisie le dispute à la beauté. Le travail sur les costumes (souvent à franges) est particulièrement réussi et contribue à l’éclat de ce spectacle familial et enthousiasmant où affleurent, au-delà des paillettes et des fleurs éclatantes, la richesse de la différence et la nécessité d’affirmer sa singularité.
Un spectacle éblouissant de grâce et de drôlerie.
Familial et fantaisiste, A4 (comme la feuille) est résolument hors-format.
Les échos