À la base c’est pour soi, une façon de garder une trace de ses souvenirs, de ses voyages, mais cet objet métisse se fait ici œuvre d’art. Ce sont donc deux carnettistes que l’on accueille ce printemps. D’Indonésie en Italie, en passant par la Provence, Mathilde Guillot donne à voir un univers marqué par les couleurs, la nature, la sensibilité. Quant à Isabelle Paget Agnès, elle explore dans ses carnets diverses possibilités graphiques (aquarelle, acrylique, tracés dirigés ou libres) pour retranscrire de façon intemporelle la magie d’instants vécus à l’autre bout du monde. En résonance, la Médiathèque mettra à l’honneur le carnet de voyage comme forme d’expression à part entière en présentant des récits de voyages illustrés et des ouvrages sur les différentes techniques pouvant être utilisées.