Dans le petit village de Rochebrune, au sein du massif des Hautes Aigues, les habitants sont en alerte depuis que se produisent régulièrement des éboulements depuis les sommets voisins. Alors que tous s’interrogent sur l’avenir de la vallée et sur la façon d’accueillir les touristes sur ces sites désormais dangereux, arrive une étrange voyageuse déterminée à atteindre La Grande Reine, le sommet majeur de la région. À plusieurs heures de marche, au refuge du Vautour, Fanny, la gardienne, continue de recevoir guides et alpinistes en cette fin d’été.
Extrêmement bien documentés, François Hien et Jérôme Cochet livrent ici une pièce d’une intelligence rare, traitant tout à la fois du réchauffement climatique, de l’avenir de la montagne, du rapport à la nature mais aussi des liens familiaux avec une acuité remarquable.
Le texte est précis, la scénographie sobre et efficace et l’on suit ces personnages au fil de leur ascension et de leurs questionnements, saisis par un suspense haletant qui nous tient en haleine jusqu’au dénouement. Un spectacle remarquable en tout point.
LES TROIS COUPS« Incontestablement, Mort d’une Montagne est une réussite. »